Un symptôme en augmentation
Raccrocher les gants… En accompagnement, on rappelle souvent au dirigeant de féliciter, de remercier, d’encourager ses troupes. L’inverse est moins vrai…voire c’est un concept inconnu au bataillon du développement économique. Au plus près de ce qui fait battre le cœur des entreprises, Croissance Accompagnée s’interroge donc sur un symptôme en augmentation : l’envie d’arrêter et de vendre des dirigeants.
Une addition de contraintes
Le patron fait son job. Il décide, gère, a le choix, empoche la mise. En quoi aurait-il donc besoin de soutien ? Après tout, c’est lui qui remercie, dans tous les sens du terme !
N’en est-il pas moins humain ?
Addition de contraintes, complexification administrative, contexte sans visibilité, casse-tête du recrutement : le mal-être du dirigeant, de la simple phase de découragement au burn-out, est un signal à entendre. Si l’amour du métier, le goût du challenge et de l’aventure humaine aident à passer les caps difficiles, Philippe Bretin observe l’émergence de l’envie pure et simple de dire STOP. Il met à jour 3 facteurs loin d’être anodins : le sur-engagement, la perte de sommeil et l’absence de reconnaissance.
L’audace d’être soi
Quand diriger rime de plus en plus avec décider, informer, écouter, compenser mais en accéléré, dans un contexte imprévisible, à haut risque et souvent culpabilisant, le chef d’entreprise peut lui aussi arriver à saturation. L’expression « Raccrocher les gants » venue de l’univers de la boxe prend tout son sens quand l’entrepreneur sent que sa mission relève davantage du combat que de la passion d’origine. Tiraillé, pressé, sur-chargé, sur-engagé, il ne veut plus remonter sur le ring. L’intuition de vie de l’entrepreneur fera la différence dans la manière de vivre cette phase de crise . Croissance Accompagnée encourage là aussi l’audace d’être soi et aide à passer en revue les solutions. Exprimer le désir de reprendre son souffle, prendre du recul et même arrêter, le dirigeant a plusieurs options.
Qu’on se le dise, raccrocher les gants pour le dirigeant, c’est permis !
Article rédigé par Laurence RAMOLINO