Soif d’idéal
Et si, comme la foule chantée par Alain Souchon, l’entreprise était sentimentale, pas que commerciale ? Avoir soif d’idéal dans l’entreprise, c’est porteur de sens et de motivation pour ne pas perdre le fil de l’économie, la vraie ! Celle qui cultive et déploie savoir-faire et talents. Celle qui fabrique de la valeur ajoutée et du bien être humain. Celle pour qui le client n’est pas seulement une cible. Celle qui penche du côté du vivant.
Une entité vivante
Loin de certains lieux communs, l’entreprise est une entité vivante, traversée par de nombreux désirs, pas seulement celui de réussir et faire des bénéfices. Citons par exemple :
. produire un bien ou un service utile,
. contribuer au bien commun, participer à la vie locale,
. créer, chercher, innover, améliorer, inventer,
. s’accomplir, se révéler, développer les compétences,
. capitaliser les expériences…
Sans oublier l’envie de bien faire son métier pour le plaisir du client comme il se doit ou pour assurer la pérennité des emplois et les savoir-faire.
Une aventure humaine
L’entrepreneuriat, c’est d’abord une aventure humaine. Le gain financier n’est pas toujours le but mais le résultat de la tâche bien accomplie. Comme le souligne un jeune chef visionnaire qui ne veut plus gaspiller ou abîmer les produits frais par exigence de vitesse et excès de croissance : « la satisfaction du client n’est pas ma priorité : si je fais bien mon métier, le client sera forcément satisfait ! ». C’est l’expression d’un savoir être dont il est bon de se souvenir quand la gestion n’est plus au service du projet d’entreprise. Ce savoir être devient alors au service du savoir-faire et des clients. L’entreprise s’approche ainsi de son idéal…
Une vocation
Croissance Accompagnée s’implique auprès des dirigeants et sur la transmission pour prendre soin des métiers et des hommes dans le process de développement.
Article rédigé par Laurence Ramolino.